Résumés des nouvelles

Ci-dessous les résumés des nouvelles terminées dans l’ordre de leur production :

Françoise, « Alors, le fleuve a poussé l’horizon et le ciel est devenu immense » :

Un jeune père de famille doit composer avec la dépression post-partum de sa blonde. Il marche jusqu’à la pointe aux Anglais en cherchant un diapason entre son histoire d’amour, son passé d’errance et de voyage, et les paysages qui ont accueilli les moments marquants de son enfance.

Camille, « Entre deux anémones » :

Dans un lent rituel, Gaëlle – une jeune mère de famille en dépression post-partum – jette à la mer les effets personnels de Lili, son bébé, dont elle n’arrive pas à s’occuper.

Valérie, « Water Lili » :

Lili, maintenant adolescente, se rappelle les événements qui ont entouré le départ de sa mère, Gaëlle, lorsqu’elle était encore bébé. Entre l’absence physique et la présence mémorielle de cette femme qu’elle n’a jamais connue, c’est son histoire à elle qu’elle raconte.

Joanie, « Dans la nuit noire » :

Longtemps après l’événement, une femme revient sur à un épisode traumatique de son enfance — la nuit où sa mère prétend avoir été enlevée par des extraterrestres — de même que sur les années qui ont suivi. Existe-t-il une amitié, une expérience, capable de dissiper le doute?

Valérie, « À marée haute » :

Quelqu’un hante les deux maisons du bout de la Pointe-aux-Anglais. Observe, dans la pénombre et la solitude, tout ce qui se passe autour. Jusqu’à ce qu’une tempête lui apporte une mystérieuse compagnie : un corps échoué dans la boue.

Camille, « Dans les bras de Satie » :

Une musicienne témoigne d’un étrange contrat : un vieillard handicapé l’a engagée pour lui jouer « Vexations » de Satie au piano, toute la nuit, pendant le solstice d’été 2019, à la pointe aux Anglais. Au terme du concert, l’homme choisit de mourir dans son fauteuil roulant, avec le dernier soupir de la partition.

Joanie, « Toujours en reconfiguration » :

Étendue pour la dernière fois auprès de son amant, une femme se remémore leurs visites nocturnes à la Pointe-aux-Anglais où ils ont, ensemble, observé les corps célestes.

Camille, « L’enfant sur le linoléum » :

Une fugueuse de quinze ans en lutte contre ses phobies d’impulsion trouve un lambeau de vêtement sur la berge, à marée basse. L’artefact va rejoindre un cabinet de curiosités improvisé dans son sac à dos. Depuis son départ de la maison, une obsession s’impose particulièrement : la peur de jeter Ludovic, son demi-frère trisomique, en bas de l’escalier, sur le linoléum. Un recueil de poèmes trouvé dans la bibliothèque de survie de l’île aux Amours lui permettra de comprendre qu’elle n’est pas la seule à voir du sang dans sa tête.

Joanie, « Tomber » :

Un cinéaste choisit la Pointe-aux-Anglais pour réaliser un court métrage. Le projet, qui explore le vertige du sentiment amoureux, exige que les volontaires embrassent leur vulnérabilité.

Valérie, « Banquise » :

L’hiver, face au golf, des cabanes de pêche blanche sont installées sur la banquise. À l’intérieur de l’une d’elle, deux adolescentes bâtissent leur amitié et tentent de découvrir les secrets de la Pointe-aux-Anglais.

Camille, « La ménagerie de roc » :

Chaque jour, Régine va nourrir sa ménagerie de roc, sur la grève. Un matin, au retour de sa marche, elle demande à sa soeur, qui en a la garde, de participer au film qu’un cinéaste achève de tourner à la Pointe-aux-Anglais. La narratrice met tout en œuvre pour permettre à Régine d’y participer à titre de figurante.

Joanie, « Dans la peau » :

Une jeune fille fascinée par les insectes et les grenouilles se fait intimider par trois adolescents cruels.

Joanie, « Dire adieu » :

Une femme revisite une série de souvenirs alors qu’elle entre pour la toute dernière fois dans la maison de ses parents.

Valérie, « Fenêtre » :

Une femme laisse entrer le vent du fleuve par la fenêtre de sa chambre et, avec lui, le souvenir de sa grand-mère, avec qui les liens ont été rompus. Entre nostalgie et culpabilité, elle questionne la possibilité de renouer avec elle.

Joanie, « Une femme à l’œuvre » :

À son arrivée dans une maison bi-centenaire du Bic, Suzanne comprend que l’endroit est habité par le fantôme d’une vieille dame. Loin d’en être effrayée, elle entre en contact avec elle, s’ouvre aux enseignements que la Vieille désire lui transmettre.

Valérie, « Je suis une île » :

Un homme en peine d’amour trouve un livre dans la grotte de l’île au Massacre. Entre les pages, un signet lui révèle l’identité de celle qui l’a lu juste avant lui. Malgré la distance, il ressent autant la présence de cette électrice que celle du poète. Leur compagnie l’aidera à vaincre la solitude et à faire le deuil de celui qui l’a laissé.

Camille, « Le pied de la lettre » :

Arnaud est un enfant solitaire, curieux et surdoué. Son carré de sable, c’est la plage de la Pointe-aux-Anglais. Un jour, il y découvre un noyé.

Joanie, « À leur place » :

Un narrateur écoanxieux procède au nettoyage des berges à la Pointe-aux-Anglais.

Valérie, « Comme un aimant » :

Une jeune femme hydrophobe se rappelle les épisodes qui sont à l’origine de sa condition. Son parcours, depuis l’enfance, a nourri chez elle une crainte viscérale du fleuve qui, croit-elle, attire les gens comme un aimant.

Camille, « Maillots de bain, chapeaux de paille assortis » :

La narratrice tente de comprendre pourquoi sa jumelle Régine s’est conservée entre le rêve et l’enfance comme dans une saumure éternelle.